Horizon Communication

Atelier de Réalisation Audiovisuelle

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Tuesday, June 27, 2006

Images d'archives
Archive Images

Horizon Communication dispose des centaines d’heures d’images inédites des événements importants. Ces images sont à vendre aux différents prix, selon l’usage des acheteurs. Vous pouvez nous contacter pour avancer les procédures d’achat des images que vous souhaitez.

Les thèmes dont nous disposons dans notre archives images sont :

Culture

La fête de Nowrouz à Paris

Danse des iraniens à Paris à différentes occasions culturelles

Des cérémonies du mariage à l’iranien à Paris

Danse folklorique des enfants iraniens

Conte de Zâl, l’épopée en poèmes de Ferdowsi-E-Toussi, joué dans une maison du thé traditionnelle iranienne à Amsterdam, 33 minutes


Hommage

Rendre l’hommage au chanteur iranien, Farhad, au cimetière Père-Lachaise de Paris, le 7 septembre 2002. Farhad a été le grand chanteur de Pop, respecté par le milieu intellectuel pour ses chansons contre la répression du Shah.

La cérémonie de l’enterrement de Parviz OSIA, l’avocat et écrivain iranien, opposant du régime iranien, mort en exil à Paris, le cimetière Père-Lachaise, le 19 février 1993.

La cérémonie de l’enterrement de l’opposant nationaliste iranien Reza MAZLOUMAN, Paris, cimetière de Père-Lachaise, le 6 mai 1996. Reza Mazlouman a été assassiné à Créteil.

La cérémonie de l’enterrement des trois dirigeants du Parti Démocratique du Kurdistan d’Iran, Sadegh SHARAFKANDI, Fatah ABDOLI et Homayoun ARDALAN (assassinés le 17 septembre 1992 à Berlin), Paris, le cimetière de Père-Lachaise, le 21 septembre 1992.

La cérémonie de l’enterrement de Abbas FAZILATKALAM (surnommé le Camarade Père), le symbole de principale organisation marxiste-léniniste, Paris, le cimetière de Père-Lachaise, le 26 février 1999.

La cérémonie de l’enterrement de Khalil-Ollah REZAI, le père de certains membres-fondateurs de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran, Paris, le 20 décembre 2003.


Evénements - Actions

Rencontre-discours de l’Association des écrivains iraniens en exil, contre la série d’assassinats politiques de l’automne 1998 en Iran, Paris, le 23 janvier 1999.

Rencontre politico-commerciales de Hamid-Reza ASEFI, l’ambassadeur iranien à Paris (actuel porte-parole du Ministère iranien des Affaires étrangères), avec les industriels France, mars 1998 en France.

Des supporters - expatriés iraniens lors de Coupe du monde 1998 en France.

L’équipe nationale iranienne du football, Coupe du monde 1998 en France.

Les actions devant le Tribunal de Berlin, le 10 avril 1997. A ce jour, le tribunal, après trois ans et demi du procès, rend le verdict, condamnant les hauts dirigeants iraniens dans les assassinats des opposants iraniens, le 17 septembre 1992 dans le restaurant de Mykonos à Berlin.

Manifestation des opposants iraniens devant le Palais d’Europe à Luxembourg, le 28 avril 1997, dénonçant les crimes du régime iranien.

Les actions des opposants iraniens en France, contre la vague des assassinats des intellectuels iraniens en automne 1998 en Iran.

Les actions des opposants iraniens contre la visite du président Khatami en France en 1999

Les actions des opposants iraniens à Paris en soutien avec le mouvement des étudiants iraniens en juillet 1999.

Mouvement de protestation de la grève de la faim des sympathisants des Moudjahidine du Peuple Iraniens, arrêtés par les autorités françaises en juin 2003.


Interviews

Hans-Joachim Ehrig, l’avocat allemand, sur le dossier des opposants iraniens, assassinés le 17 septembre 1992 dans le restaurant Mykonos à Berlin (en allemand).

Kambiz ROUSTA, politologue, l’opposant iranien, sur dossier des opposants iraniens, assassinés le 17 septembre 1992 dans le restaurant Mykonos à Berlin et le terrorisme d’Etat du régime iranien (en allemand).

Parastou FOROUHAR, fille du couple Forouhar, sur les assassinats de ses parents en novembre 1998 à Téhéran, sur les circonstances des assassinats de ses parents (en persan).

Karim LAHIDJI, juriste, président de la Ligue Iraniennes de Défense des Droits de l’Homme, sur la vague des assassinats des intellectuels iraniens en automne 1998 et sur la vie politique iranienne (en français).

Mehdi SAME, militant de gauche, l’opposant iranien, sur la vague des assassinats des intellectuels iraniens en automne 1998 et sur la vie politique iranienne (en persan).

Maryam HOSEINZADEH, l’épouse de Mohammad MOKHTARI, l’écrivain iranien assassiné en novembre 1998 à Téhéran, sur l’assassinat de son mari et la suite de son dossier.

Reza PAHLAVI, fils du Shah, sur la situation politique en Iran et la place qu’il se voit dans la vie politique iranienne, Paris, le 10 février 2004 (en français).

Shirin EBADI, l’avocate, Prix Nobel de la paix 2003, sur la situation des Droits de l’Homme en Iran.

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Archive Images

Horizon Communication disposes of hundreds of hours of unseen video archives of important events. These archives are for sale at various prices depending on the type of purchaser. You can contact us to proceed with the purchase of images you wish.

The thematic content of our archives is:

Culture

The Nowrouz celebration in Paris

Iranian dances in Paris during various cultural festivities

Iranian marriage ceremonies in Paris

Folklore dances by Iranian children

The Zâl tale, the epic poems by Ferdowsi-E-Toussi, represented in a traditional Iranian tea house in Amsterdam, 33 minutes.

Homage

Homage to the Iranian singer, Farhad, at the Père Lachaise cemetery in Paris, September 7, 2002.

The funeral ceremony of Parviz OSIA, Iranian lawyer and writer who died in Paris, at the Père Lachaise cemetery, February 19, 1993.

The burial ceremony of the Iranian nationalist opposition leader Reza MAZLOUMAN, at the Père Lachaise cemetery in Paris, May 6, 1995.

The burial ceremony of three leaders of the Kurdistan Democratic Party of Iran, Sadegh SHARAFKANDI, Fatah ABDOLI and Homayoun ARDALAN (assassinated on September 17, 1992 in Berlin) at the Père Lachaise cemetery of Paris, September 21, 1992.

The burial ceremony of Abbas FAZILATKALAM (aka Comrade Father) at the Père Lachaise cemetery, Paris, February 26, 1999.

The burial ceremony of Khalil-Ollah REZAI, father of some of the founding members of the Moujahin Organisation of the People of Iran, Paris, December 20, 2003.

Events - Actions

Meeting and speeches of the Association of Iranian Writers in Exile, against the string of political assassinations which took place in Autumn 1998 in Iran, Paris, January 23, 1999.

Political and business meetings between Hamid-Reza ASEFI, Iranian ambassador in Paris (present spokesperson of the Iranian Ministry of Foreign Affairs) with French business leaders, March 1998, in France.

Movements for the defence of asylum seekers in France, 1991-93.

Iranian expatriate football supporters during the 1998 World Cup in France.

The Iranian national football team, 1998 World Cup in France.

Protests outside the Berlin Courthouse on April 10, 1997. On this day, after a trial that had lasted three and a half years, the court convicted top Iranian leaders for the assassination of

Iranian opposition activists on September 17, 1992, in the Mykonos restaurant in Berlin.

Demonstration by Iranian opposition groups in front of the Palace of Europe in Luxemburg, April 28, 1997, denouncing the crimes of the Iranian regime.

Actions by Iranian opposition activists in France against the wave of assassinations striking Iranian intellectuals in Autumn 1998 in Iran.

Activities by Iranian opposition activists against the visit of President Khatami to France in 1999.

Activities by Iranian opposition activists in Paris in support of the Iranian student movement in July 1999.

Hunger strike protest movement organized by sympathizers of the Moujahin of Iranian People, arrested by the French authorities in June 2003.

Interviews

Hans-Joachim EHRIG, German lawyer, on the case of the Iranian opposition leaders assassinated on September 17, 1992 in the Mykonos Restaurant in Berlin (in German).

Kambiz ROUSTA, politician, Iranian opposition militant, not the case of the Iranian opposition activists killed on September 17, 1992 in the Mykonos restaurant in Berlin and the state terrorism of the Iranian regime (in German).

Parastou FOROUHAR, daughter of the Forouhar couple, on the assassination of her parents in November 1998 in Teheran, on the circumstances of the assassination of her parents (in Persian).

Karim LAHIDJI, legal expert and president of the Iranian League of the Defence of Human Rights, on the wave of assassinations that struck Iranian intellectuals in Autumn 1998 and on Iranian political life (in French).

Mehdi SAME, Iranian opposition activist, on the wave of assassinations that struck Iranian intellectuals in Autumn 1998 and on Iranian political life (in Persian).

Maryam HOSEINZADEH, widowed of Mohammed MOKHTARI, the Iranian writer assassinated in November 1998 in Teheran, on the murder of her husband and the follow-up of the case.

Reza PAHLAVI, son of the Shah, on the political situation in Iran and the place he sees himself occupying in Iranian political life, Paris, February 10, 2004 (in French).

Shirin EBADI, lawyer, Nobel Peace Prize of 2003, on the human rights situation in Iran.

Photos d'archives
Archive Photos

Horizon Communication dispose des centaines photos inédites des événements importants. Ces photos sont à vendre aux différents prix, selon l’usage des acheteurs. Vous pouvez nous contacter pour avancer les procédures d’achat des photos que vous souhaitez.

Les thèmes dont nous disposons dans notre archives photos sont :


Culture

La fête de Nowrouz à Paris


Hommage

Rendre l’hommage au chanteur iranien, Farhad, au cimetière Père-Lachaise de Paris, le 7 septembre 2002

Cérémonie de l’enterrement de Parviz OSIA, l’avocat et écrivain iranien, mort en exil à Paris, le cimetière Père-Lachaise, le 19 février 1993

Cérémonie de l’enterrement de Abdo-Rahman GHASSEMLOU, le leader du Parti Démocratique du Kurdistan d’Iran et son accompagné, Abdollah GHADERI, juillet 1989, Paris, le cimetière de Père-Lachaise.

Cérémonie de l’enterrement des trois dirigeants du Parti Démocratique du Kurdistan d’Iran, Sadegh SHARAFKANDI, Fatah ABDOLI et Homayoun ARDALAN (assassinés le 17 septembre 1992 à Berlin), Paris, le cimetière de Père-Lachaise, le 21 septembre 1992

La cérémonie de l’enterrement de Abbas FAZILATKALAM (surnommé le Camarade Père), Paris, le cimetière de Père-Lachaise, le 26 février 1999

La cérémonie de l’enterrement de Khalil-Ollah REZAI, le père de certains membres-fondateurs de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran, Paris, le 20 décembre 2003


Evénements - Actions

Rencontre politico-commerciales de Hamid-Reza ASEFI, l’ambassadeur iranien à Paris avec les industriels français, mars 1998 en France

Mouvements de défense du droit d’asile en France

Des supporters - expatriés iraniens lors de Coupe du monde 1998 en France

L’équipe nationale iranienne du football, Coupe du monde 1998 en France

Manifestation des opposants iraniens devant le Palais d’Europe à Luxembourg, le 28 avril 1997, dénonçant les crimes du régime iranien

Les actions des opposants iraniens en France, contre la vague des assassinats des intellectuels iraniens en automne 1998 en Iran.

Les actions des opposants iraniens contre la visite du président Khatami en France en 1999

Les actions des opposants iraniens à Paris en soutien avec le mouvement des étudiants iraniens en juillet 1999

Mouvement de protestation de la grève de la faim des sympathisants des Moudjahidine du Peuple Iraniens, arrêtés par les autorités françaises en juin 2003


Personalités

Kambiz ROUSTA, politicien, l’opposant iranien sur le terrorisme d’Etat iranien

Parastou FOROUHAR, fille du couple Forouhar, assassiné en novembre 1998 à Téhéran

Karim LAHIDJI, juriste, président de la Ligue Iraniennes de Défense des Droits de l’Homme

Mehdi SAME, l’activiste de l’opposition iranienne

Maryam HOSEINZADEH, l’épouse de Mohammad MOKHTARI, l’écrivain iranien assassiné en novembre 1998 à Téhéran

Reza PAHLAVI, le fils du Shah d’Iran

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Archive Photos

Horizon Communication disposes of hundreds of unpublished photos of important events. These photos are for sale at various prices depending on the type of purchaser. You can contact us to proceed with the purchase of photos you wish.

The thematic content of our photo archives is:

Culture

The Nowrouz celebration in Paris


Homage

Homage to the Iranian singer, Farhad, at the Père Lachaise cemetery in Paris, September 7, 2002.

The funeral ceremony of Parviz OSIA, Iranian lawyer and writer who died in Paris, at the Père Lachaise cemetery, February 19, 1993.

The burial ceremony of Abdo-Rahman CHASSEMLOU, leader of the Democratic Party of Kurdistan in Iran and of the person who accompanied him, Abdollah GHADERI, July, 1989, Père Lachaise cemetery in Paris.

The burial ceremony of three leaders of the Kurdistan Democratic Party of Iran, Sadegh SHARAFKANDI, Fatah ABDOLI and Homayoun ARDALAN (assassinated on September 17, 1992 in Berlin) at the Père Lachaise cemetery of Paris, September 21, 1992.

The burial ceremony of Abbas FAZILATKALAM (aka Comrade Father) at the Père Lachaise cemetery, Paris, February 26, 1999.

The burial ceremony of Khalil-Ollah REZAI, father of some of the founding members of the Moujahin Organisation of the People of Iran, Paris, December 20, 2003.

Events Actions

Political and business meetings between Hamid Reza ASEFI, Iranian ambassador in Paris, with French business leaders, March 1998 in France.

Movements defending the rights of asylum seekers in France.

Supporters - Iranian expatriates, during the 1998 World football Cup in France.

The Iranian national football team, 1998 World Cup in France.

Demonstration of Iranian opposition activists in front of the Palace of Europe, Luxemburg, April 27, 1997, denouncing crimes of the Iranian regime.

Actions of Iranian opposition militants in France against the wave of assassinations that struck Iranian intellectuals in Autumn 1998 in Iran.

Opposition demonstrations against the visit of President Khatami in France in 1999.

Iranian opposition activities in Paris, supporting the Iranian students' movement of July 1999.

Protests in support of hunger strike by sympathisers of the Iranian Moujahin the People, arrested by the French authorities in June 2003.

Important figures

Kambiz ROUSTA, politician, Iranian opposition activist against Iranian state terrorism.

Parastou FOROUHAR, daughter of the Forouhar couple, assassinated November 1998 in Teheran.

Karim LAHIDJI, lawyer, President of the Iranian Human Rights League.

Mehdi SAME, Iranian opposition activist.

Maryam HOSEINZADEH, the wife of Mohammad MOKHTARI, Iranian author assassinated November 1998 in Teheran

Reza PAHLAVI, son of the Shah of Iran

Nos projets en cours
Under way


S’immoler, un acte noble ?

To Immolate, a Noble Act ? 26’










Le 17 juin 2003, dans la région parisienne, les policiers font une descente chez les membres de l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran, et arrêtent leur leader Maryam Radjavi. En Europe, 7 personnes s’immolent, dont deux décèderont.
La caméra couvert les actions de protestation des Moudjahidine et deux semaines de la grève de la faim, réclamant la libération de Maryam Radjavi.
Nous découvrons leur détermination et le degré de leur d’organiser des diverses activités. Ils s’expriment. Nous comprenons leur pensée idéologico-politique, encrée d’un long combat et une culture spécifique qui se défendent ainsi quand leur honneur qui est attaqué. Et comment dans cet esprit, s’immoler devient un acte noble, non compréhensible chez les citoyens occidentaux.

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17 June 2003, in the Parisian region, French policemen attack violently the domiciles, members of the Organization of Moujahidin of the People of Iran. Suspected to be terrorists, several tens of are stopped them, whose Maryam RAJAVI, their leader. Immediately, sympathizers launch an important movement of protest. In Europe, 7 persons immolate whose two decease. Media speak Moujahidin as a "sect".
We discover their determination and the degree of organization of their activities. They express ahead the camera. We understand their thought ideological policy, anchored in a long combat and a specific culture that they defend thus when their honour is attacked. In their spirit, to immolate becomes an act "noble", comprehensible bit by western citizens.


Je ne pleure pas, je peins !
I Don’t Cry, I Paint!, 52'













Maryam HOSSEINZADEH, 48 ans, peint depuis son enfance. Ses tableaux sont le reflet de son vécu. Ils témoignent du passé de Maryam, de son point de vue sur la vie politique, sociale et culturelle de l’Iran. Son mari, Mohammad MOKHTARI, poète et écrivain a été assassiné en novembre 1998 par les agents du Ministère iranien de l’Information. Depuis cette date, elle préfère dire : «Je ne pleure pas, je peins» !

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Maryam Hosseinzadeh, now 48, has painted since her childhood. Her paintings are a reflection of her life. They bear witness to Maryam’s past and to her viewpoint on Iran’s political, social and cultural life. Her husband, the writer and poet Mohammad Mokhtari, was assassinated in Autumn 1998 by Iranian Ministry of Intelligence agents. Since then, she has used her painting to take refuge and to pay homage to him. She likes to say, “I don’t cry, I paint!”.



Femmes Iraniennes en exil
Iranian Women in Exile, 52’














Quelques femmes iraniennes exilées nous montrent comment depuis deux générations, des femmes de différentes couches sociales ont combattu pour se faire une place dans la société. Elles ont dû se battre contre les fortes traditions religieuses du pays. Et on voit comment le nouveau régime islamique les a rejetées une fois de plus.

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Some exiled Iranian women show us how women from different social backgrounds have been struggling for two generations to change their place in society. They have struggled against the strong religious traditions of the country, and once again the Islamic regime has rejected their demands.


La mort du Camarade Père en exil
Death of Comrade Father in Exile, 26'














Abbas Fazilatkalam, que les Iraniens en exil appelait le "Camarade Père", est mort en mars 2000 à Paris, à l'âge de 74 ans. Le jour de son enterrement au Père-Lachaise, environ mille personnes sont venus de toute l’Europe pour lui rendre hommage. Le passé d’Abbas Fazilatkalam est un moyen de connaître le mouvement indépendant clandestin des marxiste-léninistes en Iran à l’époque du Shah et de Khomeini.

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Abbas Fazilatkalam, one who had been called "Comrade Father" by Iranian in exile, died in Paris. He was 74 years old. In the day of his funeral in Père-Lachaise, we understand better the importance of this person: about a thousand people came to pay homage to him from all Europe. The past of Abbas Fazilatkalam is a means of knowing the clandestine movement independent of the Marxist-Leninists in Iran at the time of the Shah and Khomeini.



Gouran, un journaliste optimiste
Gouran, an Optimistic Journalist, 13'













Un film-photomontage qui évoque les moments historiques de la révolution iranienne et la fin de la monarchie du Shah en février 1979. Le réalisateur du film, journaliste exilé iranien, commente sa rencontre à Paris avec Firouz GOURAN, un ancien collègue, aujourd’hui âgé de 60 ans. Gouran témoigne de l’évolution politique du pays. Il est très optimiste et imagine un avenir en faveur de la population iranienne.

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A documentary, using only photographs. The director of the film, a journalist exiled Iranian, residing in France for the past 22 years. He points to his meeting in Paris with Firouz GOURAN, an ancient colleague, 62 old years today. Gouran testifies to the progress of the political evolution in Iran. Gouran is very optimistic and imagines a future in favour of the population in Iran.



Une passion pour la mémoire de l’Iran
A Passion for the Memory of Iran, 52'












Siagzar BERELIAN, iranien de 70 ans, vit en Grande-Bretagne depuis 45 ans. Il est médecin anesthésiste à la retraite. Dès sa jeunesse, de sensibilité socialiste, Dr Berelian, regroupe tous les documents télévisuels, radiophoniques et presse, existants en anglais et en persan sur l'Iran. Ce projet se base sur ses documents d'archives qui montrent les événements inédits et importants de l'Iran qu'il a aussi vécu.

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Siagzar BERELIAN, a 70-year-old Iranian, has lived in Great Britain for 45 years working as an anaesthetist as a young socialist sympathiser. Dr Berelian has recorded all television, radio and press documents existing in Persian and English on Iran. This project is based on his documentary archives, which show little known and important events which have shaped Iran and which he has also lived through.



Iran, vu par la télévision française
The Image of Iran in French Television, 52’






















Le public ne connaît l'Iran qu'a travers une population fanatique musulmane. Nous comprenons comment fonctionne le mécanisme de la transmission de l'image d'ailleurs à la télévision française, montrant des éléments uniformes et le préjugés culturels.

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The public sees Iran only as a fanatic Muslim population. The film analyses how the image of a country can be filtered to show only a uniform and restrictive view based on cultural prejudice.

Iran : le rêve d’une démocratie
Iran, the Dream of a Democracy


Durée-Lenght : 52'

Le film explique les raisons pour lesquelles la démocratie en Iran ne parvient pas à voir le jour. Les événements politiques majeurs des 8 années de présidence de Mohammad Khatami font l’objet d’une analyse, permettant de comprendre la complexité de la situation politique iranienne. Le film interroge : Un état islamique peut-il garantir la démocratie ?
Le film examine les positions de Khatami durant ses deux mandats face aux aspirations de la population. Deux personnages politiques en faveur de la doctrine réformatrice de Khatami parlent de leur déception. Ils évoquent près d’un siècle de pouvoir autoritaire dans le pays a empêché l’émergence d’une pratique politique démocratique au sein de la société iranienne.

Auteur - Réalisateur
Jamshid Golmakani est né en 1957 en Iran. De 1977 à 1981, il travaille en tant que rédacteur-photographe aux rubriques reportages et politique du quotidien iranien « Ayandegan » et pour le mensuel « Jahangard ». Lui, comme des centaines de milliers d’Iraniens fuit son pays et se trouve en France où il poursuit ses études et obtient en 1998 un Doctorat en Cinéma et Télévision à la Sorbonne. Parallèlement à son travail universitaire, il réalise des documentaires pour la télévision française. Ses films portent un regard de l’intérieur et aussi des informations tangibles sur les sujets traités.

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This film reviews why and how the dream of democracy in Iran remains just that, a dream. By studying the major political events during the eight years presidency of Mohammad Khatami, the film reveals the current climate of Iranian political system. It questions the compatibility of an Islamic State with freedom and democracy. In 1997, Mohammad Khatami, ran as a moderate for reform. His constituents’ goal and hope was to create some measures of freedom. The film examines Khatami’s position during his two terms in office regarding democratic aspiration of people. It contains interviews with two of Khatami’s Reform Doctrine ex-supporters speaking of their deceptions. They identify the lack of democratic practices in the society as culpable.

Author - Director
Jamshid Golmakani
was born in 1957 in Iran. From 1977 to 1981 he worked as photo-journalist for the reports and politics section of the Iranian daily "Ayandegan" and for the monthly "Jahangard". In 1982, like hundreds of thousands of Iranians, he fled his country and fund him in France and continued his studies, obtaining in 1998 a Doctorate in Cinema and Television at the Sorbonne University. Simultaneously with his academic work, he directed documentaries for French television. His films are marked by a view from the inside as well as concrete information on the subjects they deal with.






Iran : résistance d’un peuple opprimé
Iran, the Broken Soul

Durée - Lenght : 55'

Cette enquête d’investigation a pour point de départ une série d’assassinats d’intellectuels en automne 1998 à Téhéran. La population se révolte. Un mois plus tard, pour la première fois, le Ministère Iranien de l’Information et de la Sécurité avoue sa responsabilité.
Le film décrit les tactiques employées par les autorités iraniennes pour que les commanditaires ne soient pas nommés : les Ayatollahs au pouvoir, qui ont lancé la Fatwa à mort à l’encontre des intellectuels-opposants.
Le film suit de près le difficile combat des familles des victimes, pour que les exécuteurs et les commanditaires des assassinats soient dénoncés.
Le Tribunal militaire de Téhéran, dans un procès à huis clos, juge et condamne quelques simples agents du Ministère de l’Information et de la Sécurité. Les familles des victimes boycottent le procès.
Aujourd’hui, elles continuent leur combat pour mener les «vrais responsables» devant une justice indépendante et compétente.

Auteur - Réalisateur
Jamshid Golmakani
est né en 1957 en Iran. De 1977 à 1981, il travaille en tant que rédacteur-photographe aux rubriques reportages et politique du quotidien iranien « Ayandegan » et pour le mensuel « Jahangard ». Lui, comme des centaines de milliers d’Iraniens fuit son pays et se trouve en France où il poursuit ses études et obtient en 1998 un Doctorat en Cinéma et Télévision à la Sorbonne. Parallèlement à son travail universitaire, il réalise des documentaires pour la télévision française. Ses films portent un regard de l’intérieur et aussi des informations tangibles sur les sujets traités.
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This investigative inquiry looks into a series of assassinations of intellectuals which took place in Autumn 1998 in Tehran. The population was up in arms. One month later, for the first time, the Iranian Minister of Information and Security admitted its responsibility.
The film follows closely the difficult struggle by the victims' families to have those who executed and ordered these assassinations denounced.
The Military Tribunal of Tehran, tried and convicted behind closed doors a few agents of the Ministry of Information and Security. The victims' families boycotted the trial.
Today they continue their struggle to have those who are "truly responsible" charged and tried before an independent and competent tribunal of justice.

Author - Director
Jamshid Golmakani
was born in 1957 in Iran. From 1977 to 1981 he worked as photo-journalist for the reports and politics section of the Iranian daily "Ayandegan" and for the monthly "Jahangard". In 1982, like hundreds of thousands of Iranians, he fled his country and fund him in France and continued his studies, obtaining in 1998 a Doctorate in Cinema and Television at the Sorbonne University. Simultaneously with his academic work, he directed documentaries for French television. His films are marked by a view from the inside as well as concrete information on the subjects they deal with.




Diffusion : l’Histoire, Canal France International, Slovenija TV

Festivals
Festival International du Film d’Histoire-Pessac
FipaTél – Biarritz
Festival du Cinéma Iranien en Exil - Paris
Festival International du Film des Droits de l’Homme de Paris
MediMed – Barcelone



Coupures de presse
Télérama : Jamshid Golmakani retrace dans ce documentaire le difficile combat des familles des victimes pour que les exécuteurs et les commanditaires des meurtres soient retrouvés et jugés. Il décrit également les méthodes utilisées par les autorités religieuses iraniennes, à l’origine des fatwas lancées contre les intellectuels, pour se dégager de toute responsabilité dans ces assassinats.
L’enquête exclusivement à charge est minutieuse, mais on peut regretter que le réalisateur ne trouve pas toujours la bonne distance avec son sujet. Sans doute par implication personnelle excessive. Peut-être aussi en raison d’une trop grande empathie avec certaines victimes de ces événements. Que ces réserves ne vous détournent pas de ce film. Les documentaires qui aident à appréhender la situation intérieure iranienne restent rares. Olivier Milot



Le monde / Sélection des films du jour
Ce documentaire de Jamshid Golmakani revient sur la vague d’assassinats d’intellectuels commis en 1998 sous le régime des mollahs. Le journaliste iranien, lui-même exilé en France, et auteur de plusieurs documentaires (Iran, résistance d’un peuple opprimé, 2003 ; L’Iran, le foot et des affaires, 1998 ; Procès de Berlin, le terrorisme iranien condamné, 1998 ; Des papiers pour les réfugiés, 1993…) porte attention sur la question des « commanditaires », question dangereuse en Iran jusqu’à ce que le ministre de l’information et de la sécurité révèle que certains agents de son ministère ont été impliqués dans ces meurtres. Reste à connaître les noms. Le film suit le combat des familles des victimes, pour faire éclater la vérité. Leurs témoignages ainsi que ceux d’opposants politiques et du président de la Ligue iranienne des droits de l’Homme permettent d’éclairer la stratégie d’un régime prêt à tout pour empêcher de les trouver.



TéléObs : Suicide à la crème / Retoure sur les racines de la répression politique au pays des mollahs
Pourquoi les intellectuels respectés ont-ils été sauvagement assassinés ? Qui se trouve derrière ces assassinats en série ? Jamshid Golmakani suit les proches des victimes qui, avec dignité et détermination, se battent, jusqu’aux Nations Unies, pour que lumière soit faite. Pour la fille des époux Forouhar, il s’agit de continuer le combat de ses parents, car « on ne pourra avancer vers la démocratie en Iran sans rendre la justice sur ces crimes ». Maigre signe de libéralisation des années Khatami, pour la première fois, le ministère de l’Information et de la Sécurité reconnaîtra l’implication de ses agents. Malheureusement pour l’enquête, le principal suspect se suicidera officiellement en prison, « en avalant de la crème épilatoire».
Ce film émouvant n’œuvre pas seulement à rendre hommage à ces intellectuels, considérés par bon nombre d’Iraniens comme des martyrs du peuple. Il revient sur les racines et les rouages mêmes de la répression politique en Iran, qui depuis 1979, dans sa volonté de détruire les ennemis de l’Islam, a déjà fait plusieurs milliers de victimes. Bijan Anquetil



Autour du Prix du documentaire du Festival International du Film d’Histoire à Pessac, Jamshid Golmakani intervient dans l’émission « Le Monde Change », animée par Patrick Chompré, diffusée sur RFI, le mardi 25 novembre 2003.

Patrick Chompré :
Jamshid Golmakani, votre film, intitulé : Iran : résistance d’un peuple opprimé, revient sur les assassinats qui ont visés des intellectuels iraniens en automne 1998 et la lutte pour que la justice soit faite sur ces crimes. Voici l’extrait du discours de Maryam Mokhtari, la veuve de l’écrivain, assassiné en automne 1998.
« Sa vie a été pleine d’efforts et de richesse spirituelle. Il fut un grand penseur. Il a été très patient, supportant ses blessures morales. Il fut un poète. Il a été enlevé alors qu’il faisait la queue pour acheter de la nourriture bon marché, vendue par l’Etat. Et son cadavre, non identifiable, a été trouvé dans un terrain vague d’Amirabad, avec deux coupons d’alimentation dans la poche.
Et maintenant c’est le monde qui réclame la justice. Fier de lui, le peuple porte le deuil de sa disparition.
Comme il l’a toujours souhaité, nous transformerons notre deuil en réflexion.
Que son âme soit gaie et que sa pensée soit éternelle » !
P.C. :
Jamshid Golmakani, ces intellectuels, dont vous parlez dans votre film, Mohammad Mokhtari, Daryouche Forouhar et sa femme, politiques, est-ce qu’ils ont quelque chose en commun qu’il ont été assassinés ?
Jamshid GOLMAKANI :
Ce qu’ils ont en commun, qu’ils réclament tous, en premier ; la liberté individuelle. Ils réclament la justice sociale et la démocratie. Ce sont des éléments élémentaires pour n’importe quel être humain dans le monde.
P.C. :
Le film désigne le Ministère de l’Information et de la Sécurité, responsable, bras armé de la répression, décidé en haut lieu. Vous montrez toute la mécanique des assassinats et l’organigramme assez compliquée qui mènent à ses exécutions. Est-ce que c’est quelque chose qu’on sait en Iran ?
J.G. :
On le sait assez clairement. Le fondement de ce régime, cet Etat religieux est basé sur la charia. Selon les dirigeants iraniens, c’est l’Islam pur et dur. La constitution iranienne dit assez clairement que le Guide suprême est au dessous de trois pouvoirs judiciaire, exécutif et législatif. On connaît assez bien l’histoire de la Fatwa. C’est à dire, l’ordre qui donne un Mollah. Il faut qu’il soit un Mollah du haut niveau pour que une milice accepte d’exécuter l’ordre de couper la tête de quelqu’un.
P.C. :
Est-ce qu’on en parle en Iran ?
J.G. :
En Iran tout le monde sait comment fonctionne ce régime. Comme la presse libre n’existe pas en Iran, la population devient les vrais médias.
P.C. :
Vous suivez aussi les traces de la fille des époux Forouhar, qu’elle se bat au niveau international, pour que la justice soit faite. Est-ce qu’elle a le moindres de chance de réussir ? Elle essaie de mobiliser des instances internationales. On la voit en Allemagne ou au siège des Nations Unies.
J.G. :
La réussite de Parastou (j’ajoute qu’en persan, Parastou ça veut dire hirondelle) n’est pas une question de chance. La réussite de Parastou est la réussite de tous les libéraux iraniens à l’intérieur et à l’extérieur du pays qui réclament le moindres de liberté et la justice pour la population, opprimée depuis l’arrivée au pouvoir des islamistes en février 1979.
P.C. :
Vous la suivez, elle est très touchante dan son combat, voici un extrait, dont elle parle de son état d’esprit.
« La colère et la haine sont toujours en moi. Je pense que ces sentiments ne diminueront jamais. Je pense que, par respect pour mes parents qui défendaient toujours les opinions de ceux qui agissaient en faveur du peuple, et dont la vie a ainsi tragiquement pris fin, nous devons essayer de montrer que leur sang n’a pas coulé pour rien.
Sinon la haine et la tristesse ne disparaîtront pas et je ne connaîtrai pas le soulagement ».
P.C. :
Quel rôle peut jouer votre film ?
J.G. :
Je mets ce film dans la catégorie d’enquête d’investigation, qui est un film suffisamment documenté. Je le considère comme un document historique. C’est à dire ; je me bats contre les films qui sont pour une consommation immédiate. Ce qui est à la mode et qui est malheureusement la règle générale de la télévision. Je crois que je fais les films pour qu’ils soient valables pour longtemps. Ce film circule en Europe, aux Etats Unis et en Iran.
P.C. :
En Iran aussi ?
J.G. :
Oui. Les gens qui ont entré les copies en Iran. Dans ce film, j’ai regroupé des informations qui restent méconnues chez la jeunesse iranienne. L’histoire officielle du pays ne la permet pas de savoir comment ce régime est arrivé au pouvoir. Comment il a confisqué une révolution populaire que malheureusement ici, en Occident on l’appelle faussement la révolution islamique. Les gens ne savent pas que par exemple les kurdes iraniens en 1980 ont été massacrés.
P.C. :
Un rôle de connaissance ?
J.G. :Exactement.

Iran : le foot, un enjeu pour tous
Iranian Football: A Challenge for All













Durée - Lenght : 52'

L'équipe nationale iranienne du football a participé à la Coupe du monde 98 en France. Elle est restée pendant trois semaines à Yssingeaux, la petite ville dans la région d'Auvergne.
L'équipe iranienne se trouve dans le même groupe que l'équipe des Etats-Unis. C'est une bonne occasion pour les deux pays de faire avancer publiquement le rapprochement, interrompu depuis 20 ans.
La municipalité d'Yssingeaux, a réservé un accueil exceptionnel à l'équipe iranienne. Ces efforts sont un préalable pour établir des relations commerciales avec la République Islamique d'Iran.
Pour "redorer" son image, le régime iranien, a envoyé ses émissaires et fait distribuer gratuitement des accessoires, portant le signe islamique de son pouvoir. Il cherche à montrer sa popularité auprès des Iraniens, même expatriés.
Quant aux supporters iraniens, en majorité expatriés, la plupart d'entre eux ne s'intéresse pas au football. Nous voyons ces exilés tenter de montrer leur attachement à leur patrie et défendre une image différente de l'Iran et des Iraniens, loin des islamistes, de leur violence et de leur intolérance.

Auteur - Réalisateur
Jamshid Golmakani est né en 1957 en Iran. De 1977 à 1981, il travaille en tant que rédacteur-photographe aux rubriques reportages et politique du quotidien iranien « Ayandegan » et pour le mensuel « Jahangard ». Lui, comme des centaines de milliers d’Iraniens fuit son pays et se trouve en France où il poursuit ses études et obtient en 1998 un Doctorat en Cinéma et Télévision à la Sorbonne. Parallèlement à son travail universitaire, il réalise des documentaires pour la télévision française. Ses films portent un regard de l’intérieur et aussi des informations tangibles sur les sujets traités.

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The Iranian national football team participated in the 1998 World Cup in France. It stayed for three weeks in Yssingeaux, a small city in the Auvergne region. The film closely follows all the events organized around the team's stay. We analyse this sport event as a unique occasion from which everyone tried to draw the greatest possible profit.
It so happens that the Iranian team was in the same group as the United States. It was a fine occasion for these two countries to publicly move closer together after a twenty year rift.
To "brighten" its somewhat tarnished image, the Iranian regime sent its emissaries to distribute free gadgets emblazoned with the emblem of the Islamic government. It tried to demonstrate its popularity among all Iranians, even the exiles.
As for the Iranian supporters, which were for the most part expatriates, most of them were not interested in football. We see these exiles trying to demonstrate their strong feelings for their country and defending a different image of Iran and Iranians, far from the Islamic fundamentalists, their violence and intolerance.

Author - Director
Jamshid Golmakani
was born in 1957 in Iran. From 1977 to 1981 he worked as photo-journalist for the reports and politics section of the Iranian daily "Ayandegan" and for the monthly "Jahangard". In 1982, like hundreds of thousands of Iranians, he fled his country and fund him in France and continued his studies, obtaining in 1998 a Doctorate in Cinema and Television at the Sorbonne University. Simultaneously with his academic work, he directed documentaries for French television. His films are marked by a view from the inside as well as concrete information on the subjects they deal with.





Diffusion :
Planète et l’Histoire

Coupures de presse
Le Figaro : Ce documentaire de Jamshid Golmakani vaut surtout par l’émotion des retrouvailles. Celles d’exilés iraniens venus des quatre coins de la planète pour encourager leur équipe nationale. L’émotion, la leur et la nôtre, est formelle : le foot se joue avec un ballon aussi rond que la planète. Jérôme Strazzulla



TéléObs : Jamshid Golmakani éclaire, au-delà des palinodies occidentales à l’égard de Téhéran, la nouvelle donne des relations américano-iraniennes et les efforts démesurés de la République islamique pour séduire une diaspora soudainement patriote. Escortant ces supporteurs particuliers, le réalisateur dévoile l’attachement des exilés à la terre ancestrale et traque des vertus fédératrices d’un sport, autrefois abhorré. Le ballon rond, miroir d’une modernité en cours ? Hélène Rochette



Iran, du foot et des affaires
Iran, Football and Business


Durée - Lenght : 56'

L'équipe nationale de football iranienne faisait partie des 32 équipes sélectionnées pour la Coupe du monde de football 98 en France. A cette occasion, et pour son entraînement, l'équipe d'Iran est venue en France en mars 1998, pour jouer trois matchs amicaux face aux équipes de Guingamp, de Nantes et de Montpellier. A Guingamp, l'ambassadeur iranien rejoint l'équipe. Le jour du match il fait des visites politiques et commerciales. La caméra enregistre les interventions de certains industriels bretons. On voit combien ceux-ci réservent un accueil exceptionnel à l'ambassadeur iranien pour qu'il leur accorde des contrats commerciaux.
Lors de la rencontre entre l'équipe iranienne et l'équipe nantaise, toutes les mesures ont été prises afin que les rencontres politico-commerciales de l'ambassadeur se déroulent dans la plus parfaite discrétion. Mais le film éclaire les points importants des rencontres de l'ambassadeur. La déclaration du Maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, également président du groupe socialiste à l'Assemblée Nationale, exprime sa satisfaction de pouvoir rétablir des relations normales avec l'Iran, pourtant récemment condamné pour terrorisme d'Etat par la justice allemande.

Auteur - Réalisateur
Jamshid Golmakani est né en 1957 en Iran. De 1977 à 1981, il travaille en tant que rédacteur-photographe aux rubriques reportages et politique du quotidien iranien « Ayandegan » et pour le mensuel « Jahangard ». Lui, comme des centaines de milliers d’Iraniens fuit son pays et se trouve en France où il poursuit ses études et obtient en 1998 un Doctorat en Cinéma et Télévision à la Sorbonne. Parallèlement à son travail universitaire, il réalise des documentaires pour la télévision française. Ses films portent un regard de l’intérieur et aussi des informations tangibles sur les sujets traités.

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The Iranian national football team was one of the 32 selected for the 1998 World Cup in France. On this occasion, the Iranian team arrived in France in March 98 to train and play three friendly matches against the teams of Guingamp, Nantes and Montpellier.
In Guingamp, the Iranian ambassador meets the team. On the match day he makes political and commercial visits. The camera records the interventions of some Breton businessmen. One can see how warmly they welcome him in order to obtain commercial contracts.
During the match between the teams of Iran and Nantes, the Iranian officials and businessmen of the region made special arrangements so that the political-commercial meetings of the ambassador should take place as discreetly as possible. But the film highlights the important points of the ambassador's contacts. A declaration of Nantes Mayor, Jean-Marc Ayrault, also President of the Socialist MP group in the French National Assembly, expresses his satisfaction at being able to re-establish normal relations with Iran, in spite of its being recently sentenced for state terrorism by a German court.

Author - Director
Jamshid Golmakani
was born in 1957 in Iran. From 1977 to 1981 he worked as photo-journalist for the reports and politics section of the Iranian daily "Ayandegan" and for the monthly "Jahangard". In 1982, like hundreds of thousands of Iranians, he fled his country and fund him in France and continued his studies, obtaining in 1998 a Doctorate in Cinema and Television at the Sorbonne University. Simultaneously with his academic work, he directed documentaries for French television. His films are marked by a view from the inside as well as concrete information on the subjects they deal with.





Diffusion :
Planète et l’Histoire

Coupures de presse :

CanalSatellite Magazine : Découverte / Quand une caméra indiscrète surprend les amours du foot avec la politique, la religion et les affaires.
Le documentaire de Jamshid Golmakani montre l’équipe nationale du football iranienne, venue disputer quelques matches en France, trois mois avant le Mondial. L’occasion pour nos industriels et nos hommes politiques d’espérer décrocher de juteux contrats. Ainsi à Nantes, tandis que les joueurs s’entraînent, l’ambassadeur persan est reçu en grande pompe par Jean-Marc Ayrault – maire de la ville et président du groupe socialiste à l’Assemblée – qui se félicite de pouvoir rétablir des « relations normales » avec l’Iran… Un pays que la justice allemande vient de condamner pour terrorisme d’Etat ! En écho à ces manœuvres courtisanes, des expatriés iraniens évoquent les raisons qui les ont conduits à s’exiler. Eux n’ont pas de contrats à signer… .



Ouest-France : A Guingamp, caméra vissée sur l’épaule, Jamshid Golmakani avait promené son objectif et son micro de la Mairie aux salles d’abattages de Bif, en passant par le salon du « Relais du Roy » et les tribunes de Roudourou. Corinne Bourgoin (pdg du groupe Bourgoin) et François Thouvenot (directeur général de Bif Armor) n’ont en effet pas lésiné sur l’accueil pour séduire ce représentant du Golf, un très haut personnage de l’Etat islamique, réputé influent dans le monde de l’économie. Un homme qui « ne manque pas une occasion de valoriser les relations entre les entreprises françaises et l’Iran », soulignait alors dans les colonnes d’Ouest-France, Daniel Saivaget, directeur général de Tilly Sabco (Groupe Burgoin).



TéléObs : Nous assistons à de truculentes scènes de la vie provinciale sur fond de commerce extérieur. Les joueurs jouent et les diplomates négocient. Rien de nouveau donc sous le ciel breton… L’Iran perdra un à zéro contre Guingamp. L’équipe d’Iran méritait mieux. Gilles Anquetil

La lettre à Lulu : Le réalisateur du documentaire « L’Iran, du foot et des affaires », s’est gentiment fait éconduire de la réception offerte à l’Hôtel de Ville de Nantes. Réfugié politique en France, ce journaliste n’avait pas l’heur d’agréer à son excellence barbue et Jean-Marie, qui débute dans la géopolitique, n’était peut-être pas très fier de dérouler le tapis devant le Persan. Surtout qu’il n’a pas lésiné sur les salamalecs : « J’ai suivi avec l’attention les changements récents intervenus dans les relations entre l’Iran d’une part, l’Union Européenne et la France d’autre part. La reprise récente des visites officielles bilatérales au niveau ministériel marque, je l’espère, un pas décisif vers une normalisation des relations entre nos pays ».



Télérama : Jamshid Golmakani, cinéaste iranien exilé, filme l’entraînement et les coulisses, mais il semble s’étonner que l’ambassadeur d’Iran en profite pour nouer des contacts avec les industriels et les politiques locaux. Quoi de plus normale ? Pendant les matchs, les affaires continuent, et on sait bien que le football n’est jamais – en Iran, moins d’ailleurs – déconnecté des enjeux politiques et économiques. La démonstration tourne court. On avait vu Jamshid Golmakani mieux inspiré quand il portait le fer contre l’Etat iranien, dans ses précédents documentaires. T.L.



Bulletin Réseau Voltaire : Ce film montre les négociations commerciales et politiques qui ont eu lieu en marge de la participation de l’équipe de football iranienne à la Coupe du monde. Des industriels, comme Bourgoin, et les élus, comme Jean-Marie Ayrault, n’ont aucun état d’âme à négocier avec une dictature dont les dirigeants n’hésitent pas à faire assassiner les opposants exilé à l’étranger.

Procès de Berlin : terrorisme iranien condamné
The Berlin Trial: Iranian Terrorism Condemned


Durée - Lenght : 52’

Cette enquête-documentaire se base sur les assassinats de quatre dirigeants du Parti Démocratique du Kurdistan d’Iran, en septembre 1992 à Berlin. Le film suit de près, et dans ses moindres détails les tenants et les aboutissements de ces assassinats. En octobre 1993 commence le procès de cinq accusés, d'avoir mené cette action terroriste. Le procès a duré trois an et demi.
Le 10 avril 1997, le Tribunal de Berlin, après 247 séances d'audience, rend le verdict. Le juge prononce la condamnation à l'emprisonnement des terroristes. Pour la première fois dans l'histoire, il condamne aussi les hauts dirigeants de l'Etat iranien en tant les commanditaires de ces assassinats. Aussitôt, les gouvernements européens, par une décision commune rappellent leurs ambassadeurs de Téhéran.
Le film suit aussi les sept mois de crise politique entre l'Union Européenne et l'Iran, qui prend fin avec le renvoi des ambassadeurs européens à Téhéran en novembre 1997. A l'occasion de retour des ambassadeurs européens, le régime iranien sort vainqueur en imposant ses exigences à l'Union Européenne.

Auteur - Réalisateur
Jamshid Golmakani est né en 1957 en Iran. De 1977 à 1981, il travaille en tant que rédacteur-photographe aux rubriques reportages et politique du quotidien iranien « Ayandegan » et pour le mensuel « Jahangard ». Lui, comme des centaines de milliers d’Iraniens fuit son pays et se trouve en France où il poursuit ses études et obtient en 1998 un Doctorat en Cinéma et Télévision à la Sorbonne. Parallèlement à son travail universitaire, il réalise des documentaires pour la télévision française. Ses films portent un regard de l’intérieur et aussi des informations tangibles sur les sujets traités.

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This documentary enquiry starts out from the assassination of four members of the Iranian Kurdish political opposition on September 17th, 1992 in the Mykonos Restaurant in Berlin. The film closely investigates all the ramifications of these murders. In October 1993 the trial began of one Iranian and four Lebanese citizens, accused of carrying out this terrorist attack. The trial lasted three and a half years. On April 10, 1997, the Berlin court, after 247 public hearings, reached a verdict. The judge sentenced the terrorists to jail. For the first time in history, he also convicted the leaders of the Iranian state as the people who ordered the assassinations. Immediately, the European governments took the decision to recall their ambassadors from Tehran. The film recounts the seven months of political crisis between the European Union and Iran, which ended with the return of the European ambassadors to Tehran in November 1997. The ambassadors' return was heralded by Tehran as a victory, for Iranian regime had succeeded in laying down its conditions to the European Union.

Author - Director
Jamshid Golmakani
was born in 1957 in Iran. From 1977 to 1981 he worked as photo-journalist for the reports and politics section of the Iranian daily "Ayandegan" and for the monthly "Jahangard". In 1982, like hundreds of thousands of Iranians, he fled his country and fund him in France and continued his studies, obtaining in 1998 a Doctorate in Cinema and Television at the Sorbonne University. Simultaneously with his academic work, he directed documentaries for French television. His films are marked by a view from the inside as well as concrete information on the subjects they deal with.




Diffusion : Planète, Forum Planète, suivie du débat : «La raison d’Etat peut-elle tout justifier?», France 2 dans l’émission «La 25ème Heure» et l’Histoire.



Coupures de presse
France 2 Hébdo : La 25ème heure consacrée au procès berlinois du terrorisme iranien, un documentaire sur le procès d’assassinats de 4 opposants kurdes iraniens le 17 septembre 1992. Cette décision de justice fût la première de l’histoire à condamner l’Etat iranien, engendrant une crise politique entre l’Union Européenne et l’Iran qui ne pris fin qu’en novembre dernier.

Télérama : Le 17 septembre 1992, quatre opposants kurdes iraniens sont assassinés à Berlin. Les services secrets de la République islamique ont à nouveau frappé. Ils ont ainsi exécuté en Europe plus de deux cents adversaires du régime. D’ordinaire, les tueurs sont condamnés à des peins légères, ou renvoyés chez eux, sans que la responsabilité des commanditaires soit mise en cause, au nom des intérêts (économiques) supérieurs des Etats. Mais, à Berlin, la communauté des exilés iraniens est active et dispose de puissants soutiens dans la gauche.
Ce documentaire retrace comment leur mobilisation, soutenue par l’exceptionnelle fermeté du tribunal, parvient à déjouer les pressions de Bonn et de Téhéran. A l’issue d’un procès de quatre ans, les cinq accusés sont condamnés sévèrement, et le régime iranien est reconnu coupable. Une première. Jamshid Golmakani suit de près, de trop près, cette lutte exemplaire. Il traîne et s’égare dans ses méandres, plus en militant qu’en réalisateur. Il sert bien mal sa cause. Agnès Bozon-Verduraz



L’Express Magazine : Le Tribunal de Berlin condamne surtout l’Etat iranien, commanditaire de quadruple meurtre. L’Europe, qui rompt d’abord avec le gouvernement iranien, se rétracte et autorise, dès le 23 février 1998, la reprise des relations ministérielles avec l’Iran, pour des raisons économiques. La déception succède à l’optimise pour les opposants au régime, condamnés à l’exil ou à la mort. Un film superbe à l’heure où le peuple kurde tente de se faire entendre. M.Lb.



Le Monde Télévision : Dans Le Procès de Berlin, Jamshid Golmakani revient sur le jugement du tribunal de Berlin qui, en avril 1997, au terme d’un procès de quatre années, rend responsables les plus hautes autorités de la République islamique d’Iran, d’avoir commandité l’assassinat d’opposants iraniens en 1992.Les opposants iraniens en Allemagne exultent. Avec les amis allemands, ils se mobilisent pour empêcher que les pressions exercées par Téhéran sur le gouvernement de Bonn dénaturent le procès. Leurs efforts ne sont pas vains. Pour la première fois, un procès d’auteurs de meurtres de leurs concitoyens (il y en a eu plus de deux cents depuis l’avènements de la République islamique en février 1979) permet, grâce notamment au témoignage d’un des fondateurs des services de renseignements iraniens, de désigner les vrais coupables. Ils auraient voulu que cette « première » ouvre la voie à une mise en accusation du pouvoir iranien devant un tribunal international. Leur déception est grande de voir que les tentions irano-européennes commencent à se dissiper à partir de novembre 1997, pour se résorber définitivement avec l’accession à la présidence du réformateur Mohammad Khatami. Mouna Naïm



Berlin, premier procès du terrorisme iranien
Berlin, the First Trial of Iranian Terrorism


Durée - Lenght : 46’
Le film débute par l'assassinats de quatre dirigeants du Parti Démocratique du Kurdistan d’Iran, le 17 septembre 1992 à Berlin. Ceci nous amène à l’historique du terrorisme d’Etat iranien, tuant ses opposants de toutes tendances politiques en exil, dont un grand nombre en Europe.
"Berlin, premier procès...", suit soigneusement les assassinats qui ont eu lieu à Berlin, dont un iranien et quatre libanais sont présumés coupables. Durant leur procès, commencé en octobre 1993, le gouvernement iranien, pour la première fois se trouve ainsi dans le box des accusés en tant que commanditaire de ces assassinats. Ce film suit également le procès des assassins de Chapour Bakhtiar (le dernier Premier ministre du Shah) et de son secrétaire Sorouch Katibeh, qui a eu lieu en novembre 1994 au Palais de Justice de Paris. Deux des trois accusés ont été condamnés, mais Zeinelabedin Sarhadi, fonctionnaire du Ministère des Affaires Etrangères Iranien a été acquitté. Ce verdict a satisfait le gouvernement iranien mais a suscité la colère des proches des victimes.

Auteur - Réalisateur
Jamshid Golmakani est né en 1957 en Iran. De 1977 à 1981, il travaille en tant que rédacteur-photographe aux rubriques reportages et politique du quotidien iranien « Ayandegan » et pour le mensuel « Jahangard ». Lui, comme des centaines de milliers d’Iraniens fuit son pays et se trouve en France où il poursuit ses études et obtient en 1998 un Doctorat en Cinéma et Télévision à la Sorbonne. Parallèlement à son travail universitaire, il réalise des documentaires pour la télévision française. Ses films portent un regard de l’intérieur et aussi des informations tangibles sur les sujets traités.

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This film reviews why and how the dream of democracy in Iran remains just that, a dream. By studying the major political events during the eight years presidency of Mohammad Khatami, the film reveals the current climate of Iranian political system. It questions the compatibility of an Islamic State with freedom and democracy. In 1997, Mohammad Khatami, ran as a moderate for reform. His constituents’ goal and hope was to create some measures of freedom. The film examines Khatami’s position during his two terms in office regarding democratic aspiration of people. It contains interviews with two of Khatami’s Reform Doctrine ex-supporters speaking of their deceptions. They identify the lack of democratic practices in the society as culpable.

Author - Director
Jamshid Golmakani
was born in 1957 in Iran. From 1977 to 1981 he worked as photo-journalist for the reports and politics section of the Iranian daily "Ayandegan" and for the monthly "Jahangard". In 1982, like hundreds of thousands of Iranians, he fled his country and fund him in France and continued his studies, obtaining in 1998 a Doctorate in Cinema and Television at the Sorbonne University. Simultaneously with his academic work, he directed documentaries for French television. His films are marked by a view from the inside as well as concrete information on the subjects they deal with.






Diffusion :
sur Planète et l’Histoire

Festivals
Panorama du Cinéma Iranien en Exil / Göteborg – Suède
Projection-débat organisée par le Cimade et Ligue iranienne des Droits de l’Homme
Projection-débat organisée par Comité de défense de Salman Rushdie en France
Festival Nord-Sud / Genève - Soirée CAC Voltaire



Coupures de presse
Journal de Genève : Diffusé ce lundi au CAC en présence de son réalisateur Jamshid Golmakani, Berlin, premier procès du terrorisme iranien, propose un historique des actes criminels perpétrés par l’Etat iranien au nom de l’islam, et accuse au passage la complicité tacite des autorités occidentales. Ce film relève d’un auteur visiblement touché à vif par la politique répressive des ayatollahs : assez à vif pour conférer à l’enquête sa ferveur communicative, trop à vif peut-être pour la préserver entièrement d’une langue de bois partisane…

Télérama : Le 17 septembre 1992, quatre opposants kurdes iraniens sont assassinés à Berlin. Les services secrets de la République islamique ont à nouveau frappé. Ils ont ainsi exécuté en Europe plus de deux cents adversaires du régime. D’ordinaire, les tueurs sont condamnés à des peins légères, ou renvoyés chez eux, sans que la responsabilité des commanditaires soit mise en cause, au nom des intérêts (économiques) supérieurs des Etats. Mais, à Berlin, la communauté des exilés iraniens est active et dispose de puissants soutiens dans la gauche.
Ce documentaire retrace comment leur mobilisation, soutenue par l’exceptionnelle fermeté du tribunal, parvient à déjouer les pressions de Bonn et de Téhéran. A l’issue d’un procès de quatre ans, les cinq accusés sont condamnés sévèrement, et le régime iranien est reconnu coupable. Une première. Jamshid Golmakani suit de près, de trop près, cette lutte exemplaire. Il traîne et s’égare dans ses méandres, plus en militant qu’en réalisateur. Il sert bien mal sa cause. Agnès Bozon-Verduraz



Le Courrier–Genève : Berlin, premier procès du terrorisme iranien est un réquisitoire. Contre le terrorisme d’Etat, soutenu par le régime iranien, contre l’attitude des Gouvernements européens qui, par intérêts économiques ou politiques, n’hésitent pas à négocier la libération de complices. La Suisse était directement confrontée à ce problème il y a quelques années, avec l’assassinat de Kazem Radjavi, représentant du Conseil national de résistance iranienne à l’ONU à Genève. Le 24 avril 1990, il était abattu de plusieurs balles à proximité de son domicile de Tanny (VD). Deux ans plus tard, deux complices iraniens impliqués dans cet assassinat étaient arrêtés en France. La Suisse demandait leur extradition. Sans succès. Invoquant « l’intérêt supérieur de la nation », le Gouvernement français décidait de les laisser filer en Iran.
Le documentaire de J.Golmakani évoque cette affaire, une parmi tant d’autres qui allongent la liste des victimes du terrorisme iranien. Mais il est avant tout centré sur l’assassinat du chef du Parti démocratique du Kurdistan iranien à Berlin, en septembre 1992. assassinat qui a donné lieu au premier procès du terrorisme iranien. Si ce procès a pu avoir lieu, c’est notamment parce que l’opposition iranienne coopère depuis plusieurs décennies avec les milieux progressistes en Allemagne. Ceux-ci ont fait pression sur les autorités afin de que l’enquête ne piétine pas, comme cela arrive souvent lorsque des opposants iraniens sont tués. Il est vrai qu’en cette même année 1992, le bilan à l’exportation de l’Allemagne avec l’Iran était de 7,96 milliards de marks…
Le film est aussi éloquent sur les méthodes du Gouvernement iranien, qui utilise ses ambassades et consulats à l’étranger comme bases logistiques aux actions des terroristes. Jacques ERARD



Bulletin Images Nord-Sud : Le 17 septembre 1992, quatre opposants iraniens sont assassinés à Berlin ; ce sont les dernières victimes du terrorisme d’Etat iranien qui a déjà tué soixante-dix personnes en exil, de toutes tendances politiques. En octobre 93, commence le procès des cinq présumés coupables, un Iranien et quatre Libanais, et le film va s’attacher à démontrer les méthodes pratiquées par l’Iran pour empêcher la justice d’aller à son terme. L’Allemagne est menacée de représailles économiques, quatre ressortissants allemands sont arrêtés en Iran, sous n’importe quel prétexte etc. Le parallèle est alors établi avec le procès des assassins de Chapour Bakhtiar, qui a eu lieu en 94., cette fois à Paris. Les familles des victimes perdues dans les négociations politico-commerciales, parlent de leurs souffrances.


Marc FERRO, historien et directeur de recherches à l’Ecole des Hauts Etudes à Paris, lors de ses séminaires Cinéma et l’histoire, , a présenté ce film. Voici un résumé de sa longue analyse :
Avec l’autre documentaire intitulé « Des papiers pour les réfugiés », sur la situation du droit d’asile en France, Jamshid Golmakani nous apporte deux films sur le problème de l’Iran et de la France, qui sont comme toujours clairs et bien faits. Et c’est grâce à lui qu’on entre dans ce genre de problème. Ces problèmes ne sont pas faciles, mais il nous les explique très bien.
Le fond du film n’est pas contestable, parce qu’il n’y a pas de doutes que la politique de lâcheté, il n’y a pas d’autres mots, du gouvernement socialiste, représenté par son ministre des Affaires étrangères, Roland Dumas vis à vis de l’Iran est quelque chose qui a rarement été atteint dans l’histoire.Il n’y a pas de doutes que dans le cadre de la mondialisation, l’Europe occidentale dispose encore de zones où elle peut faire des profits. Il n’y en a plus 36. Il ne peut pas faire de profits en Rhodériz ou en Rwanda, cette époque est terminée. Donc il y a encore des zones, c’est pour ça qu’elles sont sacrées et cela rend compte de ses lâchetés.