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Tuesday, June 27, 2006

Procès de Berlin : terrorisme iranien condamné
The Berlin Trial: Iranian Terrorism Condemned


Durée - Lenght : 52’

Cette enquête-documentaire se base sur les assassinats de quatre dirigeants du Parti Démocratique du Kurdistan d’Iran, en septembre 1992 à Berlin. Le film suit de près, et dans ses moindres détails les tenants et les aboutissements de ces assassinats. En octobre 1993 commence le procès de cinq accusés, d'avoir mené cette action terroriste. Le procès a duré trois an et demi.
Le 10 avril 1997, le Tribunal de Berlin, après 247 séances d'audience, rend le verdict. Le juge prononce la condamnation à l'emprisonnement des terroristes. Pour la première fois dans l'histoire, il condamne aussi les hauts dirigeants de l'Etat iranien en tant les commanditaires de ces assassinats. Aussitôt, les gouvernements européens, par une décision commune rappellent leurs ambassadeurs de Téhéran.
Le film suit aussi les sept mois de crise politique entre l'Union Européenne et l'Iran, qui prend fin avec le renvoi des ambassadeurs européens à Téhéran en novembre 1997. A l'occasion de retour des ambassadeurs européens, le régime iranien sort vainqueur en imposant ses exigences à l'Union Européenne.

Auteur - Réalisateur
Jamshid Golmakani est né en 1957 en Iran. De 1977 à 1981, il travaille en tant que rédacteur-photographe aux rubriques reportages et politique du quotidien iranien « Ayandegan » et pour le mensuel « Jahangard ». Lui, comme des centaines de milliers d’Iraniens fuit son pays et se trouve en France où il poursuit ses études et obtient en 1998 un Doctorat en Cinéma et Télévision à la Sorbonne. Parallèlement à son travail universitaire, il réalise des documentaires pour la télévision française. Ses films portent un regard de l’intérieur et aussi des informations tangibles sur les sujets traités.

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This documentary enquiry starts out from the assassination of four members of the Iranian Kurdish political opposition on September 17th, 1992 in the Mykonos Restaurant in Berlin. The film closely investigates all the ramifications of these murders. In October 1993 the trial began of one Iranian and four Lebanese citizens, accused of carrying out this terrorist attack. The trial lasted three and a half years. On April 10, 1997, the Berlin court, after 247 public hearings, reached a verdict. The judge sentenced the terrorists to jail. For the first time in history, he also convicted the leaders of the Iranian state as the people who ordered the assassinations. Immediately, the European governments took the decision to recall their ambassadors from Tehran. The film recounts the seven months of political crisis between the European Union and Iran, which ended with the return of the European ambassadors to Tehran in November 1997. The ambassadors' return was heralded by Tehran as a victory, for Iranian regime had succeeded in laying down its conditions to the European Union.

Author - Director
Jamshid Golmakani
was born in 1957 in Iran. From 1977 to 1981 he worked as photo-journalist for the reports and politics section of the Iranian daily "Ayandegan" and for the monthly "Jahangard". In 1982, like hundreds of thousands of Iranians, he fled his country and fund him in France and continued his studies, obtaining in 1998 a Doctorate in Cinema and Television at the Sorbonne University. Simultaneously with his academic work, he directed documentaries for French television. His films are marked by a view from the inside as well as concrete information on the subjects they deal with.




Diffusion : Planète, Forum Planète, suivie du débat : «La raison d’Etat peut-elle tout justifier?», France 2 dans l’émission «La 25ème Heure» et l’Histoire.



Coupures de presse
France 2 Hébdo : La 25ème heure consacrée au procès berlinois du terrorisme iranien, un documentaire sur le procès d’assassinats de 4 opposants kurdes iraniens le 17 septembre 1992. Cette décision de justice fût la première de l’histoire à condamner l’Etat iranien, engendrant une crise politique entre l’Union Européenne et l’Iran qui ne pris fin qu’en novembre dernier.

Télérama : Le 17 septembre 1992, quatre opposants kurdes iraniens sont assassinés à Berlin. Les services secrets de la République islamique ont à nouveau frappé. Ils ont ainsi exécuté en Europe plus de deux cents adversaires du régime. D’ordinaire, les tueurs sont condamnés à des peins légères, ou renvoyés chez eux, sans que la responsabilité des commanditaires soit mise en cause, au nom des intérêts (économiques) supérieurs des Etats. Mais, à Berlin, la communauté des exilés iraniens est active et dispose de puissants soutiens dans la gauche.
Ce documentaire retrace comment leur mobilisation, soutenue par l’exceptionnelle fermeté du tribunal, parvient à déjouer les pressions de Bonn et de Téhéran. A l’issue d’un procès de quatre ans, les cinq accusés sont condamnés sévèrement, et le régime iranien est reconnu coupable. Une première. Jamshid Golmakani suit de près, de trop près, cette lutte exemplaire. Il traîne et s’égare dans ses méandres, plus en militant qu’en réalisateur. Il sert bien mal sa cause. Agnès Bozon-Verduraz



L’Express Magazine : Le Tribunal de Berlin condamne surtout l’Etat iranien, commanditaire de quadruple meurtre. L’Europe, qui rompt d’abord avec le gouvernement iranien, se rétracte et autorise, dès le 23 février 1998, la reprise des relations ministérielles avec l’Iran, pour des raisons économiques. La déception succède à l’optimise pour les opposants au régime, condamnés à l’exil ou à la mort. Un film superbe à l’heure où le peuple kurde tente de se faire entendre. M.Lb.



Le Monde Télévision : Dans Le Procès de Berlin, Jamshid Golmakani revient sur le jugement du tribunal de Berlin qui, en avril 1997, au terme d’un procès de quatre années, rend responsables les plus hautes autorités de la République islamique d’Iran, d’avoir commandité l’assassinat d’opposants iraniens en 1992.Les opposants iraniens en Allemagne exultent. Avec les amis allemands, ils se mobilisent pour empêcher que les pressions exercées par Téhéran sur le gouvernement de Bonn dénaturent le procès. Leurs efforts ne sont pas vains. Pour la première fois, un procès d’auteurs de meurtres de leurs concitoyens (il y en a eu plus de deux cents depuis l’avènements de la République islamique en février 1979) permet, grâce notamment au témoignage d’un des fondateurs des services de renseignements iraniens, de désigner les vrais coupables. Ils auraient voulu que cette « première » ouvre la voie à une mise en accusation du pouvoir iranien devant un tribunal international. Leur déception est grande de voir que les tentions irano-européennes commencent à se dissiper à partir de novembre 1997, pour se résorber définitivement avec l’accession à la présidence du réformateur Mohammad Khatami. Mouna Naïm